Sens dessus-dessous

Jeudi, journée off. Nous prenons la voiture. Direction l’ouest pour nous rendre dans une des réserves naturelle d’Israël.

La grotte de Soreq: nous descendons dans les entrailles de la terre. L’atmosphère est moite. Rien d’autre que de la roche humide. Stalactites et stalagmites monumentales forment d’étranges protubérances, évoquant d’énormes champignons, des créatures monstrueuses, des sortes de bulbes, ou de méduses….

Après un pique-nique rapide, nous décidons de marcher deux heures dans la montagnes. Le chemin rocheux est parsemé de fleurs délicates, rouges, bleues, violettes, jaunes…Le vent printanier est étrangement doux.

Quel contraste entre le dessous et le dessus…

La douceur d’une journée de printemps et les profondeurs grimaçantes de ce décor souterrain…

Que voulons nous retenir dans la situation que nous vivons, tandis que la guerre continue à 70 km d’ici ? La monstruosité dont nous sommes capables, ou le murmure insistant et doux d’un amour ?

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