Atterrissage

Nous sommes arrivés mardi 22 août à l’aéroport de Tel Aviv. Le voyage en avion m’a paru paisible et rapide. Temps magnifique. Dans l’avion, beaucoup de jeune familles juives avec enfants.

Claire, la responsable de la Communauté du Chemin Neuf dans le pays, est venue nous chercher. Une heure de route sur des voies rapides. Puis une bonne petite marche à pied dans les ruelles de la vieille ville de Jérusalem pour atteindre l’Ecce Homo. Ensuite, à nouveaux escaliers, puis ascenseurs pour arriver dans la salle à manger communautaire., où nous étions attendus pour le dîner.

A la nuit tombée ( plus tôt que chez nous ), nous sommes montés sur les terrasses de l’Ecce Homo, qui dominent la vieille ville. Minarets avec leur lumière verte, coupoles, clochers, et au loin les collines…

Ce matin, pas de programme précis. Nous avons vidé nos valises dans les placards, déplacé une table, supprimé un tapis…bref, commencé à prendre possession de l’appartement. En milieu d’après-midi, Madara nous a fait visiter la maison: Il y a 3 étages, mais 10 niveaux ! Des petites marches à monter, d’autres à descendre, des couloirs qui se découvrent derrière une porte… A la fin de la matinée, on était complètement perdus !

Nous avons pris le repas avec le personnel de la maison: 3 soeurs de Sion ( une canadienne, une australienne, et une néo-zélandaise), deux volontaires ( tous les 2 américains), une jeune française volontaire, et les soeurs du Chemin Neuf: Claire, Madara, Delphine.

L’après-midi, nous avons déambulé dans le souk à deux pas de la maison, sous une chaleur étouffante. Nous sommes arrivés un peu par hasard devant l’église du Saint Sépulcre: impression très étrange. Une foule grouillante de pèlerins et de touristes, ( parfois les deux) certain faisant la queue derrière leur guide, d’autres priant avec ferveur. Et nous là-dedans, les yeux étonnés, suivant sans trop comprendre tel mouvement de foule, pour aller nous prosterner comme les autres, et faire une -vraie – prière.

Plus tard, Madara nous a accompagnés sur le chemin du Mur des lamentations. Rapide vérification des sacs. Un espace pour les hommes, un autre pour les femmes. Le mur est plus petit que ce que je m’étais imaginé.

Des livres de prières sont mis à disposition, des chaises en plastique, des pupitres. Chacun s’installe où il veut et comme il veut. Avec Madara nous nous sommes approchés du Mur côté femme. Je me sentais un peu maladroite. Quelle attitude, quel geste, dans ce lieu si chargé de sens pour nos frères juifs. Je les voyais profondément concentrés, certains le visage plongé dans les Ecritures, et caressant la pierre avec tendresse. Les fentes du Mur débordent de petits papiers, si bien qu’on en trouve beaucoup au sol. Lorsqu’on quitte ce lieu, il faut marcher à reculons, par respect, comme on le faisait jadis devant le roi: on ne lui tourne pas le dos.

Pour rentrer on est passé par le quartier juif. Plus moderne que le quartier arabe, pourtant j’y ai remarqué plusieurs personnes faisant la manche.

Alors, vos premières impressions ? nous demande-t-on … Beaucoup de choses nous rappellent le Liban, donc il y a quelque chose de familier. En même temps, en marchant dans les ruelles assez sales et malodorantes, pleins d’attrapes touristes aussi, j’ai du mal à réaliser que je suis à Jérusalem cette ville qui concentre tant de désirs, tant d’attentes, tant de rêves…j’avais en tête ce chant :  » Jérusalem, que jamais je n’oublie ton nom… »

4 commentaires

  1. Merci pour la création de ce blog, c’est super de vous suivre et de (re)découvrir Jérusalem avec vous ! Profitez bien de ce lieu saint et de tout ce que cette mission vous réserve ! Bises à vous deux, Annso

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