La maison se vide peu à peu

Hier soir, Teresa et Dominic, un couple de volontaires australiens d’une soixantaine d’années, nous annoncent qu’ils partent très tôt le lendemain. Dominic est en larmes, c’est sa femme qui insiste, pressée par ses enfants. Elle nous fait essayer des pulls qu’elle a tricotés, pour vérifier nos tailles, car elle promet de nous en envoyer à chacun ! Des pulls en laines, sans manches, torsadés. J’essaie le mien avec une grande envie de rire et de la prendre dans mes bras!

Ce soir, nous n’étions plus que douze à dîner, donc deux tables. On a encore maintenu les « services » même si ça paraît dérisoire : l’un de nous, vêtu de son tablier noir, sert les plats à table.

Un commentaire

  1. Merci Laure de tes nouvelles, en France l’inquiétude gagne les esprits de cet état de guerre que vous subissez. Soyez prudents, ne vous exposez pas même si la vieille ville de Jérusalem est protégée… Vous avez nôtre soutien moral , prenez soin de vous . Bises à vous deux. Jacques.

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